Modestes Murmures

The train had begun its trip, the howling of the machine was echoing in the fresh air of the end of October, I was reading a book all alone in the wagon, it was Halloween, Since my childhood I have always been a fan of those festivities, waiting all the year for Autumn when the colors are stunning, when the sun is hiding, the costumes are worn, the movies are scarier, the haunted houses, the pumpkin are craved, the decoration are creeper, I’ve always been more comfortable in chaos. The dark night has always seems to me more poetic than a warm morning. I was moving on to another town to follow my path, I was dreaming to become a writer and I was fighting for my goal. I was staring from the window, I’ve always been fascinated by the moon, but to be honest that exact moment I felt like it was attracting me somehow, suddenly the sky became   darker and gradually the moon was losing her whiteness to become as red as the blood, my eyes grew to their widest proportions, I was more

         Je regarde par la fenêtre, il pleut. Dans la rue je vois des gens courir pour se réfugier, fuyant les larmes du ciel chagriné. Les femmes se ruent vers les balcons essayant de sauver leurs linges. Nostalgique, j’arrive à percevoir dans les gouttes de pluie qui s’écrase sur la vitre mes souvenirs les plus lointains, les seuls souvenirs heureux que je possède. La brume voile le soleil, ses rayons parviennent difficilement à nous atteindre, le quartier sombre dans les ténèbres. Le vent chante gravement, faisant danser les arbres dans les jardins. Les lumières des réverbères apparaissent dans la pénombre.            Et moi je suis seul à me demander la raison de mon existence si pénible, des larmes amères creusent leurs chemin sur mes joues ridés, le temps écoulé a laissé son empreinte visible sur mon visage, cette maudite maladie me détruit jour après jour, je ne suis devenue qu’un corps pâle et sans âme, incapable, et la solitude qui me ronge depuis beaucoup trop longtemps.

Je n'ai jamais penser que l'amour passionnel pouvais exister, malgré tout ces contes de fées qui ont bercé mon enfance, l'idée qu'un jour je puisse vivre à mon tour une histoire d'amour était totalement inconcevable, et cela est sans doute dû à toutes les tragédies que j'ai pu entendre ou pire que ça, celles aux quelles j'ai eu la malchance d’assister de loin ou de prés . Je pensais et c'est encore le cas au jour d' aujourd'hui que de toutes manières cela prendra fin   soudainement et sans aucunes raisons valables aussi magique, spécial, unique et beau qu'il l'eut été .Et puis après tout cela qu'est l'amour en fait?  Un sentiment?  Un état? Comment tout ces gens savent s'ils sont amoureux? Certains tombent amoureux plusieurs fois, l'amour n'est-il pas sensé être unique?, destiné à l'âme qui le méritera le plus, une personne qui sera   assez compatible pour que nous puissions vivre en paix et en harmonie ave

Mon histoire avec l’écriture a commencé  depuis mon  enfance, étant un peu plus timide à cette époque-là. Mon seul échappatoire était de rédiger, ce que je ressentais, ce qui me déplaisait et ce qui me tourmentait, mise à part ma timidité, j’étais plus au moins complexée et difficile à vivre, facilement irritable, d’humeur changeante et sensible à la moindre critique et tout ceci rendait le fait de me faire des amis une mission presque impossible, alors je préférais me cacher derrière mes livres et mes écrits au lieu de faire face à la vie, d’essayer de m’ y adapter et de devenir plus souple et ouverte d’esprit. Par la suite, mon penchant pour l’écriture et mon amour pour les mots furent primordiales, grâce à eux j’ai eu l’occasion de m’intégrer et mon sois disant talent fut à un certain moment la raison principale(ou même peut être la seule) de l’intérêt des autres  pour moi, souvent j’avais l’impression qu’aux yeux d’autrui je n’étais qu’une machine à écrire et ça ne me déplaisait